Le livre du Deutéronome, écrit bien après l’Exode Égypte qu’il évoque ; rappelle l’Alliance que Dieu a faite avec son peuple. Il s’est engagé envers lui et par avance a tenu sa promesse au travers de la libération. Mais le peuple n’a pas toujours compris à quel point Dieu l’aime et de ce fait n’a pas toujours été fidèle à l’alliance. L’auteur du livre rappelle que la loi donnée au Sinaï est une loi à pratiquer et à vivre. Cette loi se résume en deux principes : l’amour de Dieu qui s’exprime notamment en l’amour de nos frères.
Le premier volet regarde Dieu : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu… Tu sanctifieras le jour du Seigneur… » Ce qui est premier, c’est de nous rappeler que Dieu est notre créateur et qu’il est passionné d’amour pour le monde (jusqu’à vivre la passion sur la croix). En dehors de lui, toute recherche de bonheur prend le risque de s’illusionner. La seule attitude digne d’un croyant c’est de mettre toute notre confiance en Dieu, et de construire notre vie sur lui. Nous sommes renvoyés au grand commandement de l’amour accompli en Jésus Christ. C’est en Lui que nous trouvons le vrai chemin du bonheur.
Le deuxième volet concerne le prochain : « Tu honoreras ton père et ta mère… Tu respecteras les biens du prochain… » Il s’agit d’éviter tout ce qui peut faire du tort aux autres, notre réponse doit devenir de plus en plus à la hauteur de l’engagement de DIEU. Il est essentiel pour tous d’écouter ces deux commandements et de les mettre en pratique. C’est important pour nous aussi. Nous vivons dans un monde affronté à la violence, l’indifférence, l’isolement, le mépris ou toutes sortes de malheurs. Notre mission c’est d’y vivre autrement et d’y porter l’amour.
Dans sa lettre, Saint Jacques s’adresse à des nouveaux baptisés. Il les invite précisément à vivre autrement puisqu’ils ont accueilli la vie nouvelle. C’est comme une lumière au milieu des ténèbres de l’humanité. Au centre de cette vie, il y a Jésus Christ. Il est la Parole donnée pour que le monde ait la vie. Cette parole est semée en chacun de nous. Il nous revient de l’accueillir humblement. Saint Jacques nous invite à la mettre en pratique : « La manière pure et irréprochable de pratiquer la religion, c’est de venir en aide aux orphelins et aux veuves et de se garder net (propre) au milieu du monde. »
Dans l’Évangile, nous voyons Jésus face aux pharisiens qui se croient purs et parfaits à cause de leur pratique rigoureuse qui les distingue des autres hommes. Ils sont les gardiens de la loi et des traditions. Ils constatent de nombreuses infractions commises par les disciples. Certes, il s’agit de manquements aux règles ; mais Jésus leur reproche de laisser de côté Dieu et sa façon de mettre en œuvre l’Alliance, pour s’attacher aux traditions humaines. Aujourd’hui, il voudrait nous dire que le plus important n’est pas de se laver les mains mais d’être vrai en ayant du cœur. Jésus ne dit pas qu’on peut manger les mains sales ! Il ne parle pas d’hygiène. Il faut se laver les mains avant de passer à table pour ne pas tomber malade, et ne pas contaminer les autres, surtout dans des contrées où aujourd’hui encore on se sert avec la main dans le plat. Pour les pharisiens, ces gestes étaient rituels alors qu’à l’origine, il y a un sentiment de grande délicatesse à l’égard de Dieu. Se laver les mains donne au repas une signification sacrée. Cela exprime ce qui est sacré et fait vivre : recevoir la vie, la partager avec ceux qui nous aiment. On mange devant Dieu et on le remercie du partage, comme dans l’Eucharistie.
Seulement, souvent les plus belles traditions se dénaturent avec le temps. Pour les pharisiens, ces pratiques de respect sont devenues une manière de séparer les hommes (le peuple hébreux est préservé de contact mauvais avec les païens, les justes sont écartés des pécheurs, les bien portants sont éloignés des malades). Cela divise alors que DIEU distingue mais ne divise pas. Jésus, lui nous invite à faire la vérité dans tous nos actes et pratiques religieuses, dans notre prière et tout ce qui est important pour nous. Nous n’aimons pas qu’on nous parle comme si on nous récitait une leçon. On souhaite que cela soit mis en œuvre et nous réclamons justice. Moi-même , je viens juste de me rendre compte que j’ai ennuyé Mgr pendant quelques temps, réclamant qu’il me soutienne ; alors qu’il ne pouvait que m’offrir que sa confiance. Jésus a-t-il choisit de perdre le monde parce qu’il est juste ? J’ai souffert, et souvent nous souffrons de notre exigence. Nous mourons au partage en nous enfermant dans le bon droit, le désir de justice et de vérité. Pour Dieu ce n’est pas pareil. Il n’accepte pas de notre part des prières vides, vides de vie partagée, mais il nous suscite à accueillir et partager sa vie déjà donnée. Son amour n’est pas au terme de notre agir, mais au point de départ, pendant et toujours. Nous ne pouvons atteindre Dieu qu’en l’accueillant avec le cœur. Dans notre vie de relation de Dieu avec nous et de nous avec Dieu. tout se joue au niveau du cœur profond. Vivre en chrétien, c’est vivre intensément l’alliance d’amour entre Dieu et nous. C’est cela qui compte.
Si l’Évangile nous rapporte cet événement, c’est pour attirer notre attention sur nos comportements. N’avons-nous pas tendance à juger la religion et la piété d’autrui, à pratiquer une séparation qui voisine l’intolérante. En critiquant ou dénonçant, ne faisons-nous pas qu’ajouter un peu plus d’amertume à ce monde. Notre bataille contre le mal doit commencer par notre regard, notre cœur. C’est dans le cœur que nous devons planter les bonnes herbes de la solidarité, de l’amitié, de la patience, de l’humilité, de la piété, de la miséricorde et du pardon ; à l’encontre de tous les péchés énumérés à la fin du passage de l’Évangile de ce jour : pensées perverses, inconduite, vol, meurtre, adultère, cupidité, méchanceté, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil, démesure.
Le chemin, c’est l’Évangile qui nous le trace. Il nous apprend à mettre tous les jours un peu plus d’amour dans notre vie. Jésus, dit que Dieu est ouvert à tous les hommes. Il accueille le contrôleur d’impôts méprisé, le centurion de l’armée d’occupation, le lépreux ou la femme de mauvaise vie, la personne malade ou handicapée qui est nous appelle au partage. A quoi serviront les rites, si le cœur est plein de pensées de mépris, de haine, de mesquinerie ou d’envie ? C’est tellement plus important de rassembler les gens. C’est ce qu’aime Dieu. Sinon, ne risquons- nous pas comme Pilate, de nous laver les mains en condamnant l’innocent. Sinon serons-nous pas semblable aux prêtres qui veillent à ne pas entrer dans les questions et les souffrances de notre temps, pour éviter de se souiller près de païens et d’être confronter aux faiblesses de notre temps. Merci à notre Saint Père de les prêtres qui parlent de pureté et ils mènent jusqu’à la croix les plus humbles, ou encore qui pervertissent par des pratiques coupables les enfants. C’est de notre cœur, et non pas de la boue des chemins, que viennent tous les maux qui divisent les hommes et font parfois de la terre une sorte d’enfer. Aucune eau de nos bénitiers, ne peut ôter cette saleté-là. Il faut oser aller jusqu’à la lie de nos ténèbres, au fond de la grotte humiliante de Massabielle, comme l’a accepté Ste Bernadette. Il nous faut tel ADAM, laisser DIEU façonner notre glaise, l’argile du potier. C’est le mauvais de notre cœur qui nous sépare de Dieu et des autres . qui les fait tomber. Tout ce mal qui vient du dedans, rend l’homme impur ; nous dit l’Évangile de ce jour. Cela rend l’homme, incapable d’accueillir le don, la joie, la paix, la vie de DIEU.
Mais cela peut changer, si nous laissons l’eau vive jaillit du cœur de DIEU nous laver du souffler de sa vie livrée, crucifiée. En laissant entrer le Verbe de Dieu dans nos consciences, nous pouvons être purifiés et laisser le pardon de Jésus nous purifier du dedans. Alors, comme saint Pierre, qui a pleuré amèrement sa lâcheté, Jésus fera de nous un homme, une femme, au cœur doux et pacifié, une personne aimant Dieu et ses frères.
Le premier volet regarde Dieu : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu… Tu sanctifieras le jour du Seigneur… » Ce qui est premier, c’est de nous rappeler que Dieu est notre créateur et qu’il est passionné d’amour pour le monde (jusqu’à vivre la passion sur la croix). En dehors de lui, toute recherche de bonheur prend le risque de s’illusionner. La seule attitude digne d’un croyant c’est de mettre toute notre confiance en Dieu, et de construire notre vie sur lui. Nous sommes renvoyés au grand commandement de l’amour accompli en Jésus Christ. C’est en Lui que nous trouvons le vrai chemin du bonheur.
Le deuxième volet concerne le prochain : « Tu honoreras ton père et ta mère… Tu respecteras les biens du prochain… » Il s’agit d’éviter tout ce qui peut faire du tort aux autres, notre réponse doit devenir de plus en plus à la hauteur de l’engagement de DIEU. Il est essentiel pour tous d’écouter ces deux commandements et de les mettre en pratique. C’est important pour nous aussi. Nous vivons dans un monde affronté à la violence, l’indifférence, l’isolement, le mépris ou toutes sortes de malheurs. Notre mission c’est d’y vivre autrement et d’y porter l’amour.
Dans sa lettre, Saint Jacques s’adresse à des nouveaux baptisés. Il les invite précisément à vivre autrement puisqu’ils ont accueilli la vie nouvelle. C’est comme une lumière au milieu des ténèbres de l’humanité. Au centre de cette vie, il y a Jésus Christ. Il est la Parole donnée pour que le monde ait la vie. Cette parole est semée en chacun de nous. Il nous revient de l’accueillir humblement. Saint Jacques nous invite à la mettre en pratique : « La manière pure et irréprochable de pratiquer la religion, c’est de venir en aide aux orphelins et aux veuves et de se garder net (propre) au milieu du monde. »
Dans l’Évangile, nous voyons Jésus face aux pharisiens qui se croient purs et parfaits à cause de leur pratique rigoureuse qui les distingue des autres hommes. Ils sont les gardiens de la loi et des traditions. Ils constatent de nombreuses infractions commises par les disciples. Certes, il s’agit de manquements aux règles ; mais Jésus leur reproche de laisser de côté Dieu et sa façon de mettre en œuvre l’Alliance, pour s’attacher aux traditions humaines. Aujourd’hui, il voudrait nous dire que le plus important n’est pas de se laver les mains mais d’être vrai en ayant du cœur. Jésus ne dit pas qu’on peut manger les mains sales ! Il ne parle pas d’hygiène. Il faut se laver les mains avant de passer à table pour ne pas tomber malade, et ne pas contaminer les autres, surtout dans des contrées où aujourd’hui encore on se sert avec la main dans le plat. Pour les pharisiens, ces gestes étaient rituels alors qu’à l’origine, il y a un sentiment de grande délicatesse à l’égard de Dieu. Se laver les mains donne au repas une signification sacrée. Cela exprime ce qui est sacré et fait vivre : recevoir la vie, la partager avec ceux qui nous aiment. On mange devant Dieu et on le remercie du partage, comme dans l’Eucharistie.
Seulement, souvent les plus belles traditions se dénaturent avec le temps. Pour les pharisiens, ces pratiques de respect sont devenues une manière de séparer les hommes (le peuple hébreux est préservé de contact mauvais avec les païens, les justes sont écartés des pécheurs, les bien portants sont éloignés des malades). Cela divise alors que DIEU distingue mais ne divise pas. Jésus, lui nous invite à faire la vérité dans tous nos actes et pratiques religieuses, dans notre prière et tout ce qui est important pour nous. Nous n’aimons pas qu’on nous parle comme si on nous récitait une leçon. On souhaite que cela soit mis en œuvre et nous réclamons justice. Moi-même , je viens juste de me rendre compte que j’ai ennuyé Mgr pendant quelques temps, réclamant qu’il me soutienne ; alors qu’il ne pouvait que m’offrir que sa confiance. Jésus a-t-il choisit de perdre le monde parce qu’il est juste ? J’ai souffert, et souvent nous souffrons de notre exigence. Nous mourons au partage en nous enfermant dans le bon droit, le désir de justice et de vérité. Pour Dieu ce n’est pas pareil. Il n’accepte pas de notre part des prières vides, vides de vie partagée, mais il nous suscite à accueillir et partager sa vie déjà donnée. Son amour n’est pas au terme de notre agir, mais au point de départ, pendant et toujours. Nous ne pouvons atteindre Dieu qu’en l’accueillant avec le cœur. Dans notre vie de relation de Dieu avec nous et de nous avec Dieu. tout se joue au niveau du cœur profond. Vivre en chrétien, c’est vivre intensément l’alliance d’amour entre Dieu et nous. C’est cela qui compte.
Si l’Évangile nous rapporte cet événement, c’est pour attirer notre attention sur nos comportements. N’avons-nous pas tendance à juger la religion et la piété d’autrui, à pratiquer une séparation qui voisine l’intolérante. En critiquant ou dénonçant, ne faisons-nous pas qu’ajouter un peu plus d’amertume à ce monde. Notre bataille contre le mal doit commencer par notre regard, notre cœur. C’est dans le cœur que nous devons planter les bonnes herbes de la solidarité, de l’amitié, de la patience, de l’humilité, de la piété, de la miséricorde et du pardon ; à l’encontre de tous les péchés énumérés à la fin du passage de l’Évangile de ce jour : pensées perverses, inconduite, vol, meurtre, adultère, cupidité, méchanceté, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil, démesure.
Le chemin, c’est l’Évangile qui nous le trace. Il nous apprend à mettre tous les jours un peu plus d’amour dans notre vie. Jésus, dit que Dieu est ouvert à tous les hommes. Il accueille le contrôleur d’impôts méprisé, le centurion de l’armée d’occupation, le lépreux ou la femme de mauvaise vie, la personne malade ou handicapée qui est nous appelle au partage. A quoi serviront les rites, si le cœur est plein de pensées de mépris, de haine, de mesquinerie ou d’envie ? C’est tellement plus important de rassembler les gens. C’est ce qu’aime Dieu. Sinon, ne risquons- nous pas comme Pilate, de nous laver les mains en condamnant l’innocent. Sinon serons-nous pas semblable aux prêtres qui veillent à ne pas entrer dans les questions et les souffrances de notre temps, pour éviter de se souiller près de païens et d’être confronter aux faiblesses de notre temps. Merci à notre Saint Père de les prêtres qui parlent de pureté et ils mènent jusqu’à la croix les plus humbles, ou encore qui pervertissent par des pratiques coupables les enfants. C’est de notre cœur, et non pas de la boue des chemins, que viennent tous les maux qui divisent les hommes et font parfois de la terre une sorte d’enfer. Aucune eau de nos bénitiers, ne peut ôter cette saleté-là. Il faut oser aller jusqu’à la lie de nos ténèbres, au fond de la grotte humiliante de Massabielle, comme l’a accepté Ste Bernadette. Il nous faut tel ADAM, laisser DIEU façonner notre glaise, l’argile du potier. C’est le mauvais de notre cœur qui nous sépare de Dieu et des autres . qui les fait tomber. Tout ce mal qui vient du dedans, rend l’homme impur ; nous dit l’Évangile de ce jour. Cela rend l’homme, incapable d’accueillir le don, la joie, la paix, la vie de DIEU.
Mais cela peut changer, si nous laissons l’eau vive jaillit du cœur de DIEU nous laver du souffler de sa vie livrée, crucifiée. En laissant entrer le Verbe de Dieu dans nos consciences, nous pouvons être purifiés et laisser le pardon de Jésus nous purifier du dedans. Alors, comme saint Pierre, qui a pleuré amèrement sa lâcheté, Jésus fera de nous un homme, une femme, au cœur doux et pacifié, une personne aimant Dieu et ses frères.