Dimanche 24 avril : journée de convivialité et de détente pour les diacres et leurs épouses et, pour l’occasion, de rencontre avec la communauté chrétienne du douaisis
LES DIACRES S'ENRACINENT DANS LA FRATERNITÉ
Journée diocésaine de détente, ce dernier dimanche d'avril, pour les 44 diacres permanents et leurs épouses, au cœur de la communauté chrétienne de la paroisse saint Christophe puis, l'après-midi, au centre historique minier, à Lewarde, histoire – dit le programme avec humour – de "chercher nos racines au fond ! ".
"L'année se divise en deux temps, explique Robert Carémiaux, délégué diocésain au diaconat permanent : une journée d'études, à la maison du diocèse (Raismes) avec la déclaration des candidats au rite d'admission et une journée festive de printemps où l'on visite un doyenné ou ... une périphérie, à chaque fois différent(e), en se glissant dans la communauté qui nous accueille puis en visitant un site connu".
Autour du café matinal, à l'étage de la salle Jules Fromont, Yves-Marie et Isabelle (Esquerchin) donnent une consigne : "Nous allons participer à la messe, soyons attentifs, il nous revient d'être les ambassadeurs du diaconat".
L'eucharistie peut commencer dans l'église saint Sarre avec le père Eloi Delplace, lazariste, originaire de Sin le Noble, et Mgr Garnier qui a fait l'inattendue surprise de rejoindre la famille diaconale. Didier (Waziers), enseignant, ordonné il y a six mois, assure l'homélie : "Ce 5ème dimanche de Pâques nous appelle à un commandement nouveau, celui de nous aimer les uns les autres, infusant l'amour que le Christ a lui-même pour chacun de nous. Actif, dynamique, cela rend nouveau, transforme tout et nous renouvelle" (texte complet de l'Homélie). Après que les diacres aient rejoint le père évêque autour de l'autel pour la consécration, la messe pouvait s'achever – Mgr Garnier remerciait les diacres "témoins sincères et fervents de l'Evangile" – par un temps d'échange et la remise d'un questions-réponses aux participants.
Ce quizz a permis de démystifier méconnaissance ou préjugés. Exemples : le diaconat permanent a été réhabilité par un motu proprio (1967, 1972), peu de diacres sont docteurs de l'Eglise, les épîtres de Paul les font apparaître comme assistants des évêques des premiers temps de l'Eglise, le diacre reçoit une lettre de mission de l'évêque, l'étymologie du mot renvoie à "serviteur" et à "messager" ... (Intrégrale du quizz)
Diacre depuis 1992, François (Orsinval) confie son impression : "Nous devons avancer avec les gens qui nous sont envoyés dans nos engagements civils ou ecclésiaux, en faisant en sorte de dépeindre sur eux pour qu'à leur tour ils comprennent qu'eux aussi sont déjà appelés par leur baptême ... Cela demande du temps, ensuite il faut croiser nos expériences et se mettre à l'écoute de ce qu'il nous est demandé de vivre ensemble".
Christian (Goeulzin), diacre depuis 2013 : "Il ne s'agit pas de s’engager à faire plus, mais à être autrement. Le diacre a la mission d’être la figure du Christ Serviteur et d’entraîner ainsi ses frères chrétiens à l’attitude du service".
Diacres ? Oui, des hommes – célibataires ou mariés – ordonnés pour le service.
Philippe Courcier
Merci à Thérèse, Fabienne et Françoise – de la paroisse – qui ont animé accueil, chants et prière universelle
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>>> Les diacres du diocèse à Lambres |
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