C’est un P, un L, un U, c’est un I avec un E, ajoutez toutes ces lettres et vous trouverez la PLUIE !!!
Ce pourrait être la chansonnette de retour de notre visite de camp chez nos éclaireurs cette semaine.
Avec Emmanuel, nous sommes arrivés Mercredi midi. Le camp était vide. En effet, ils étaient tous en Grand Jeu (celui-ci se terminait dans l’après midi). Nous avons fait un tour rapide des installs, fait le tour du lac et profiter de la vue de ce très beau château.
Nous les avons rejoint peu de temps après pour le pique nique du midi, où nous avons croisé des regards enthousiastes mais fatigués. Il est vrai que nos éclaireurs se donnent à fond pour gagner ce jeu. Après le repas, Père José peaufine les derniers détails avec François, le chef de Troupe. (quel plaisir !!!)
Puis c’est l’annonce des consignes pour la dernière ligne droite du Grand Jeu. Le but est de rentrer au pays, rejoindre l’embarcadère, embarquer 3 éclaireurs sur leur bateau qui leur permettra de rejoindre la terre ferme et aller à la rencontre de St François Xavier. Le reste de la patrouille devant rejoindre à pied les marins. Ils devront ensuite retrouver St François Xavier et déposer à ses pieds 2 écus confiés par Père José. C’est parti ! A fond, au pas de course, tous regagnent le camp, récupèrent les rames et filent vers le lac pour traverser avec les radeaux conçus quelques jours avant. Grand moment d’energie déployée, d’entraide entre grands et petits, et une fois que le gagnant est désigné, il y a aussi un peu (ou bcp) de déception pour les perdants. Car ils se sont vraiment donnés dans ce jeu. Mais c’est le Jeu et on apprend aussi à perdre !!
Le reste de l’après midi sera plus calme. Ce sera un moment privilégié pour le rangement des coins de pat’, la douche pour tous et la préparation pour les promesses de soir. Du coup, nous retrouvons au Kraal, le coin des chefs, où au milieu des gouttes, nous nous préparons un café. Quel bonheur ce café !! Chez soi, on tourne le gaz, on chauffe l’eau et hop, on a du café chaud. Là, on bataille pour allumer le feu, et lorsque l’odeur du café arrive jusqu’à nos nez, on découvre que ce café est un petit bonheur à lui tout seul. C’est cela que vivent nos enfants grâce au scoutisme : redécouvrir les petits bonheurs et la valeur des choses !!
En fin d’après midi, nous avons assisté à la messe donnée par Père José, dans la petite église, juste à côté du camp.
Le repas du soir pris en coin de pat’ arrive… sous une pluie battante ! Heureusement, le repas a eu le temps de chauffer… Le moral est bon, parfois il faut rebooster les plus jeunes peu habitués à vivre dans ces conditions.
François sonne le Rasso ! Tous en unifs impécables se dirigent vers l’église pour la cérémonie des promesses (initialement prévue dans la cour du Château). Pour préserver la propreté de l’église, c’est en chaussettes que nous entrons dans la maison du Seigneur. Nous nous mettons d’abord entre les mains de Marie, puis en rasso autour de l’autel. François appellera successivement : Romain, Noé, Florian, Théophane, Théophile, Rémi, Antoine et Jérôme. Une cérémonie très émouvante avec quelques parents, dans le silence, le sérieux et le recueillement. Les CP accueillent les promettants dans leurs patrouilles. Très beau moment scout !! Ces 8 jeunes auront évidemment droit à la « friteuse » traditionnelle. Ils regagneront tous leurs coins de pat’ pour passer une nuit sous la pluie.
Le lendemain matin, après une nuit bien arrosée, le Rasso est sonné mais il manque une patrouille. Nous attendons un bon moment pour finalement regagner le coin de pat’ de la patrouille concernée. Par discrétion, je tairai le nom de la patrouille !!!! C’est près de leur tente que nous sonnerons le rasso, sûrs que, cette fois-ci, ils se réveilleront !!!
Vient ensuite le temps de la messe car Père José doit partir tôt. C’est un beau moment passé ensemble et une belle manière de clôturer la venue de notre aumônier. Après le petit déjeuner, une seule demande de Père José : que chaque patrouille lance son cri de pat’ !!! Quel bonheur.
C’est sous la pluie que la journée démarre. Encore et toujours …
C’est sous la pluie que nous partons, heureux d’avoir vécu ces bons moments auprès de la Troupe.
Philippe MARTY
Ce pourrait être la chansonnette de retour de notre visite de camp chez nos éclaireurs cette semaine.
Avec Emmanuel, nous sommes arrivés Mercredi midi. Le camp était vide. En effet, ils étaient tous en Grand Jeu (celui-ci se terminait dans l’après midi). Nous avons fait un tour rapide des installs, fait le tour du lac et profiter de la vue de ce très beau château.
Nous les avons rejoint peu de temps après pour le pique nique du midi, où nous avons croisé des regards enthousiastes mais fatigués. Il est vrai que nos éclaireurs se donnent à fond pour gagner ce jeu. Après le repas, Père José peaufine les derniers détails avec François, le chef de Troupe. (quel plaisir !!!)
Puis c’est l’annonce des consignes pour la dernière ligne droite du Grand Jeu. Le but est de rentrer au pays, rejoindre l’embarcadère, embarquer 3 éclaireurs sur leur bateau qui leur permettra de rejoindre la terre ferme et aller à la rencontre de St François Xavier. Le reste de la patrouille devant rejoindre à pied les marins. Ils devront ensuite retrouver St François Xavier et déposer à ses pieds 2 écus confiés par Père José. C’est parti ! A fond, au pas de course, tous regagnent le camp, récupèrent les rames et filent vers le lac pour traverser avec les radeaux conçus quelques jours avant. Grand moment d’energie déployée, d’entraide entre grands et petits, et une fois que le gagnant est désigné, il y a aussi un peu (ou bcp) de déception pour les perdants. Car ils se sont vraiment donnés dans ce jeu. Mais c’est le Jeu et on apprend aussi à perdre !!
Le reste de l’après midi sera plus calme. Ce sera un moment privilégié pour le rangement des coins de pat’, la douche pour tous et la préparation pour les promesses de soir. Du coup, nous retrouvons au Kraal, le coin des chefs, où au milieu des gouttes, nous nous préparons un café. Quel bonheur ce café !! Chez soi, on tourne le gaz, on chauffe l’eau et hop, on a du café chaud. Là, on bataille pour allumer le feu, et lorsque l’odeur du café arrive jusqu’à nos nez, on découvre que ce café est un petit bonheur à lui tout seul. C’est cela que vivent nos enfants grâce au scoutisme : redécouvrir les petits bonheurs et la valeur des choses !!
En fin d’après midi, nous avons assisté à la messe donnée par Père José, dans la petite église, juste à côté du camp.
Le repas du soir pris en coin de pat’ arrive… sous une pluie battante ! Heureusement, le repas a eu le temps de chauffer… Le moral est bon, parfois il faut rebooster les plus jeunes peu habitués à vivre dans ces conditions.
François sonne le Rasso ! Tous en unifs impécables se dirigent vers l’église pour la cérémonie des promesses (initialement prévue dans la cour du Château). Pour préserver la propreté de l’église, c’est en chaussettes que nous entrons dans la maison du Seigneur. Nous nous mettons d’abord entre les mains de Marie, puis en rasso autour de l’autel. François appellera successivement : Romain, Noé, Florian, Théophane, Théophile, Rémi, Antoine et Jérôme. Une cérémonie très émouvante avec quelques parents, dans le silence, le sérieux et le recueillement. Les CP accueillent les promettants dans leurs patrouilles. Très beau moment scout !! Ces 8 jeunes auront évidemment droit à la « friteuse » traditionnelle. Ils regagneront tous leurs coins de pat’ pour passer une nuit sous la pluie.
Le lendemain matin, après une nuit bien arrosée, le Rasso est sonné mais il manque une patrouille. Nous attendons un bon moment pour finalement regagner le coin de pat’ de la patrouille concernée. Par discrétion, je tairai le nom de la patrouille !!!! C’est près de leur tente que nous sonnerons le rasso, sûrs que, cette fois-ci, ils se réveilleront !!!
Vient ensuite le temps de la messe car Père José doit partir tôt. C’est un beau moment passé ensemble et une belle manière de clôturer la venue de notre aumônier. Après le petit déjeuner, une seule demande de Père José : que chaque patrouille lance son cri de pat’ !!! Quel bonheur.
C’est sous la pluie que la journée démarre. Encore et toujours …
C’est sous la pluie que nous partons, heureux d’avoir vécu ces bons moments auprès de la Troupe.
Philippe MARTY