28 mai
Intervention de Mme Brigitte MOLARO
présidente du Conseil de paroisse

C'est Charles le chauve qui fait apparaitre Douai dans l'histoire, en accordant à son gendre Baudouin "bras de fer", le comté de Flandre en 861. Déjà existait une motte féodale avec une chapelle consacrée à Notre Dame Flamenghe (de Flandre, sur l'ilot où s’élèvera la collégiale Saint Amé. On en a retrouvé la trace lors de récentes fouilles. Cela atteste la présence dès le VII siècle, de la famille de St Maurant ; à laquelle se rattache le développement de notre cité, émergée des brumes des marais où elle était sise. C'est surtout le creusement d'un canal déviant le cours de la Scarpe, à l'initiative du comte de Flandres au X siècle, qui permettra l'essor de la bourgade.
L'Hostie du Miracle L'Hostie du Miracle  
L'église St PIERRE où nous sommes réunis, apparait à cette époque. Elle sera érigée en collégiale par St AUBERT (évêque de Cambrai) et le Comte de Flandre en 1012. Il y a donc mille ans, cette année. On saisit l'importance du toilettage entreprit pour son millénaire. Cependant la partie la plus ancienne de l'édifice actuel n'aura que 500 ans en 2013. Il s'agit de la tour, dont l'édification annonçât la reconstruction progressive de l'ancienne collégiale. Terminée sous Louis XV, nous en célébrerons le tricentenaire en 2015, à la fin des travaux qui restitue à ce bel édifice toute sa majesté du XVIII siècle. Elle est désormais l’écrin de l'Hostie de Miracle, que Mgr GARNIER à solennellement installée dans le tabernacle du dôme, lors du sept cent cinquantenaire en 2004.

C’est en effet en 1254, que dans la collégiale St Amé (aujourd'hui détruite) le chanoine THOMAS PIKETE laissa tomber une hostie au cours de l'Eucharistie. Elle vint se replacer d'elle- même sur le corporal et l'assemblée put contempler la manifestation de la présence de Notre Seigneur JESUS pendant plusieurs jours lors qu'on expose la sainte hostie. Il se montre selon le témoignage de Thomas de CATINPRE venu tout exprès de Cambrai constater le miracle, sous trois formes : Le Christ enfant, le Christ douloureux et outragé, le Christ glorieux.

On notera l'importance de ces trois manifestations qui par la suite seront reprises pour les trois séries du Rosaire dédiées aux mystères joyeux, douloureux et glorieux ; dont le Bienheureux Alain de la Roche (dominicain) promut la première fraternité à DOUAI en 1470. L'hostie de miracle, a été conservée jusqu'à ce jour et malgré les aléas de l'histoire. Après des analyses historiques aux XIX siècles et chimiques au XX siècle, on peut assurer que s'agissant bien de pain azyme consacré, il y a présence réelle et substantielle de Notre SEIGNEUR, (selon les critères de la consécration eucharistique et la Foi de l'Eglise catholique). Il s'agit donc comme toutes les saintes espèces conservées au tabernacle après la célébration de la messe non seulement d'une hostie, mais de Notre SEIGNEUR présent. Car dans la communion ce n’est pas notre Seigneur qui devient nourriture, mais la création qui est restaurée (restituée) en la divinité, par le Fils au Père.
Article publié par MICHEL LAISNE • Publié le Jeudi 31 mai 2012 • 1712 visites

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