8 juin - Journée découverte d'Art et Foi

Sous la houlette du Père Bruno Callebaud, 45 Douaisiens : le groupe de prière Art et Foi et une trentaine de paroissiens de St Maurand St Amé ont vécu une journée riche en découvertes dans le tournaisis.

Le matin, nous visitons :

  • Le château d’Attre et son superbe parc. Elégance de l’architecture du XVIIIe siècle, de la décoration intérieure et du mobilier du même style.
  • Par d’étroites routes bucoliques, nous gagnons Tongre Notre Dame, sa célèbre basilique, haut lieu de pèlerinage pour vénérer la Vierge miraculeuse en bois de poirier, polychrome du XIe siécle, trouvée dans le jardin du seigneur du lieu : Messire Hector, le 1er février 1081, à l’emplacement du sanctuaire actuel. Louis XIV a fait don de la chapelle où la statue, restaurée en 1968,est exposée.

Après le pique-nique partagé dans la salle de « l’Offranderie » ouverte gracieusement aux pèlerins et la visite guidée de la Basilique, nous rejoignons :

  • Soignies , petite ville toute proche de Tongre Notre-Dame. Découverte de la majestueuse collégiale romane, St Vincent, édifiée sur l’emplacement d’une abbatiale bénédictine vers l’an 1000 par les chanoines de St Augutin. Elle inaugure la grande architecture romane qui se développe dans la partie occidentale du pays, sous l’influence anglo-normande. Contrastant avec la haute nef romane, le jubé et le chœur surprennent par leur riche décoration baroque. Parmi les merveilles de la collégiales, nous avons pu admirer :
    - une remarquable « Vierge maternelle » (Vierge allaitant) en pierre polychrome du XIV siécle.
    - les somptueuses stalles de chêne sculpté du chœur.
    - le maître autel abritant plusieurs chasses précieuses. Au centre la chasse contenant les reliques de St Vincent.
    - dans un enfeu, une émouvante mise au tombeau, en pierre du XVe siècle.
    - la charpente, très bien conservée, des deux branches de cloitre restant.
    - le jardin du cloitre, espace clos, paisible, compartimenté selon le modèle du moyen-âge : fleurs, rosiers, plantes aromatiques ou médicinales s’y côtoient.
A découvrir encore : les richesses du musée, les différentes salles des chanoines. Mais le temps manque, il faut rentrer l’esprit enrichi et les yeux remplis de ces témoignages du goût, mais surtout de la Foi et de la vie spirituelle de ceux qui ont bâti ces lieux.

Article publié par MICHEL LAISNE • Publié le Lundi 21 juin 2010 • 3169 visites

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