ND_Commentaire 4.mp3
Texte écrit par les Pères André MERVILLE et Bernard DESCARPENTRIES, curés de la paroisse
Voix d'Olivier MALCURAT, Directeur de RCF Radio TO
La lumière ocre qui vient de l'est parvient à éclairer le chœur grâce aux tous premiers rayons du soleil. Ces rayons doivent trouver leur chemin par les interstices des vitraux que Joahannes Schreiter, un artiste allemand marqué par les affres de la seconde guerre mondiale, a conçu comme un combat contre les forces du mal. Les vitraux de STREICHER, ont été offerts par la ville jumelle allemande de REKLINGHAUSEN et se lisent de droite à gauche. Ils évoquent la montée du nazisme qui progressivement posent un maillage concentrationnaire, de plus en plus plombé. Cependant quelques trous de lumière existent, car la liberté de conscience ne peut être abolie, dusse-t-on la payer en traversant les renoncements et la mort. Après la crucifixion, se dessine la libération par de plus en plus de lumière. Cependant, il reste toujours un peu de grillage car au fond de chacun demeure la tentation du tout, par soi seul. Dès lors, comment être sauvé ? La véritable lumière du chœur ne serait-elle pas celle qui provient du tabernacle auréolé d'or provenant du maître-autel de la Chartreuse et datant du 18ème siècle ? Seule, cette lumière peut conduire l'apôtre Jean à lever les yeux vers le visage du crucifié, oeuvre classée de l'artiste Marie Arbel-Poumailloux, tandis que la vierge, à droite, le contemple déjà dans la lumière de son cœur. Un peu plus loin, vers la droite, dans la descente de croix de l'école Van Dick, la vierge recoit et présente le corps meurtri de son fils au Père éternel, et nos vies avec lui, pour qu'Il nous ressucite.
![]() Paroisse St-Maurand St-Amé de DOUAI |
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