St François et la poésie franciscaine

Conférence - 2ème partie

 

Avant-propos des Poètes franciscains :

 

  • Mgr Baudrillart : C’est dans ce livre que l’âme d’Ozanam devait laisser couler plus librement qu’ailleurs, tout ce qu’elle contenait de poésie et de religion »

 

  • C’est lui qui a révélé la poésie franciscaine comme des « gouttes de rosée » avant les feux de l’aurore qu’elles accompagnent

 

 

Préface : St françois : il faut l’étudier comme poète

 

  • Circonstances du livre : le passage à Assise

 

  • Sainteté et poésie. : « l’art est un moyen de faire l’éducation de l’homme, de civiliser les sociétés et d’honorer celui qui est parfaitement beau comme il est bon et vrai. »

 

  • p.31 : « cet homme, passionné pour les pauvres ne veut chanter que dans la langue du peuple : il improvise en italien son cantique du soleil. Ce premier cri réveilla des échos qui ne devaient plus se taire.

 

Dante montrant La Divine Comédie Dante montrant La Divine Comédie  
Église Santa María del Fiore, Florence
Église Santa María del Fiore, Florence

 

  • A le courage , comme Dante d’écrire dans une langue méprisée par les savants mais compréhensible par les ignorants et les pauvres. C’est ainsi que la poésie retourne au peuple de qui elle est venue. Ces italiens savent se passer de vêtements et de pain ; ils ne savent pas se passer de chants. Poésie sacrée et poésie chevaleresque récitées les jours de fête.(39)

 

  • La poésie est dans le peuple comme le pain est dans le sillon : il faut l’art des poètes pour l’en faire sortir.

 

 

Chapitre II : St François

 

  • L’Ombrie tout y fait sentir la puissance du créateur, tout y parle de sa bonté.

 

  • Respectueux de tout ce qui avait été écrit de célèbre avant lui « tout ce qui’il y a de bien dans ces écrits n’appartient pas au paganisme ni à l’humanité mais à Dieu seul qui est l’auteur de tout bien »  48). Parlait et chantait en français. Doit son nom à la France (Son père Pierre Bernardone a visité la France en 1182)

 

  • Eloge de Dame pauvreté (52, 58)

 

  • A reçu toute la culture qui formait les poètes de son temps. Est musicien. C’est l’amour du Christ qui réveille en lui l’inspiration poétique

 

  • Amour de la nature (59) Cherche des vestiges de Dieu dans la création. Lie les mystères de la nature et ceux de la foi

 

  • Relation avec les animaux : L’amour qui commande et obtient l’amour. Faculté poétique qu’avait St François d’animer, de transfigurer toutes choses et de les mettre en scène.. Toujours la même passion qui le portait vers tout ce qui est pauvre, faible et petit. Il prêchait la réconciliation aux guelfes et gibelins ennemis (64)

 

  • Il faut que l’amour reproduise les beautés dont il est touche dans un langage qui émeuve et qui ravisse le cantique du soleil (65) Ozanam à la fin de sa vie : bénédiction et action de grâce. Premier cri d’une poésie naissante.

 

  • Dicte ses chants à la fin de sa vie ; Fioretti, en prose pour trouver une forme plus populaire et durable. Tout aimables qu’elles sont, cachent une doctrine mâle et faite pour les hommes libres (204). Langage simple et naturel pour raconter la sainteté. A la portée de tous.

 

  • Pauvreté et confiance en la providence (209) : ils devaient remettre à Dieu tout le soin de leur vie.

 

  • Les fleurs de la poésie naissante en Italie dans les poèmes de St François et de ses disciples inspirés par l’amour du Christ pauvre. Les fioretti ou miracles de l’amour.

 

 

18 octobre, Douai
Lecture - Conférence : « Des fleurs de poésie » Frédéric Ozanam et François d'Assise

 

Article publié par MICHEL LAISNE • Publié le Lundi 28 octobre 2013 • 1418 visites

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