Questionnaire

 

Les questions ci-dessous permettent aux Églises particulières de participer activement à la préparation du Synode Extraordinaire qui a pour but d’annoncer l’Évangile dans les défis pastoraux d’aujourd’hui concernant la famille.

 

1. Sur la diffusion des Saintes Écritures et du Magistère de l’Église concernant la famille

 

a) Quelle est la connaissance réelle des enseignements de la Bible, de “Gaudium et spes”, de “Familiaris Consortio” et des autres documents du Magistère postconciliaire sur la valeur de la famille selon l’Église Catholique ? Comment nos fidèles sont-ils formés à la vie familiale selon l’enseignement de l’Église ?

 

b) Là où l’enseignement de l’Église est connu, est-il intégralement accepté ? Est-ce que des difficultés se vérifient dans sa mise en pratique ? Lesquelles ?

 

c) Comment l’enseignement de l’Église est-il dispensé dans le cadre des programmes pastoraux au niveau national, diocésain et paroissial ? Quelle est la catéchèse sur la famille ?

 

d) Dans quelle mesure – et en particulier sur quels aspects – cet enseignement est-il réellement connu, accepté, refusé et/ou critiqué dans les milieux extra ecclésiaux ? Quels sont les facteurs culturels qui empêchent la pleine réception de l’enseignement de l’Église sur la famille ?

 

2.  Sur le mariage selon la loi naturelle

 

a) Quelle place occupe la notion de loi naturelle dans la culture civile, tant au niveau institutionnel, éducatif et académique, qu’au niveau populaire ? Quelles conceptions de l’anthropologie sont à la base de ce débat sur le fondement naturel de la famille ?

 

b) La notion de loi naturelle à propos de l’union entre un homme et une femme est-elle couramment acceptée en tant que telle par les baptisés en général ?

 

c) Comment, en pratique et en théorie, la loi naturelle sur l’union entre un homme et une femme en vue de la formation d’une famille est-elle contestée ? Comment est-elle proposée et approfondie dans les organismes civils et ecclésiaux ?

 

d) Si des baptisés non pratiquants ou ceux qui se déclarent non-croyants demandent la célébration du mariage, comment affronter les défis pastoraux qui en découlent ?

 

3.  La pastorale de la famille dans le contexte de l’évangélisation

 

a) Durant ces dernières dizaines d’années, quelles sont les expériences nées concernant la préparation au mariage ? Comment a-t-on cherché à stimuler le devoir d’évangélisation des époux et de la famille ? Comment promouvoir la conscience de la famille comme « Église domestique » ?

 

b) Êtes-vous parvenus à proposer des styles de prière en famille qui réussissent à résister à la complexité de la vie et de la culture actuelle ?

 

c) Dans la situation actuelle de crise entre les générations, comment les familles chrétiennes ont-elles su réaliser leur vocation propre de transmission de la foi ?

 

d) De quelle manière les Églises locales et les mouvements de spiritualité familiale ont-ils su créer des parcours pouvant servir d’exemple ?

 

e) Quel est l’apport spécifique que les couples et les familles ont réussi à donner quant à la diffusion d’une vision intégrale du couple et de la famille chrétienne qui soit crédible aujourd’hui ?

 

f) Quelle attention pastorale l’Église a-t-elle montré pour soutenir le cheminement des couples en formation et des couples en crise ?

 

4. Sur la pastorale pour affronter certaines situations matrimoniales difficiles

 

a) Le concubinage ad experimentum est-il une réalité pastorale importante dans votre Église particulière ? À quel pourcentage pourrait-on l’estimer numériquement ?

 

b) Existe-t-il des unions libres, sans reconnaissance aucune, ni religieuse ni civile ? Y-a-t-il des données statistiques sûres ?

 

c) Les séparés et les divorcés remariés sont-ils une réalité pastorale importante dans votre Église particulière ? À quel pourcentage pourrait-on l’estimer numériquement ? Comment affronter cette réalité au moyen de programmes pastoraux adaptés ?

 

d) Dans tous ces cas, comment les baptisés vivent-ils leur situation irrégulière ? Ils en sont conscients ? Manifestent-ils simplement de l’indifférence ? Se sentent-ils écartés et vivent-ils avec souffrance l’impossibilité de recevoir les sacrements ?

 

e) Quelles sont les demandes que les personnes divorcées et remariées adressent à l’Église à propos des sacrements de l’Eucharistie et de la réconciliation ? Parmi les personnes qui se trouvent dans ces situations, combien demandent ces sacrements ?

 

f) La simplification de la pratique canonique pour la reconnaissance de la déclaration de nullité du lien matrimonial pourrait-elle offrir une réelle contribution positive à la solution des problèmes des personnes concernées ? Si oui, sous quelles formes ?

 

g) Existe-t-il une pastorale spécifique pour traiter ces cas ? Comment cette activité pastorale se déroule-t-elle ? Existent-ils des programmes à ce propos au niveau diocésain et national ? Comment la miséricorde de Dieu est-elle annoncée aux personnes séparées et aux divorcés remariés ; comment le soutien de l’Église dans leur cheminement de foi est-il mis en acte ?

 

5. Sur les unions de personnes du même sexe

 

a) Existe-t-il dans votre pays une loi civile qui reconnaisse aux unions de personnes du même sexe une quelconque équivalence au mariage ?

 

b) Quel est le comportement des Églises particulières et locales tant envers l’État promoteur d’unions civiles entre personnes du même sexe, qu’envers les personnes impliquées dans ce type d’union ?

 

c) Quelle attention pastorale est-il possible d’avoir envers des personnes qui ont choisi de vivre selon ce type d’unions ?

 

d) En cas d’unions entre personnes du même sexe qui aient adopté des enfants quel comportement pastoral tenir en vue de la transmission de la foi ?

 

6. Sur l’éducation des enfants au sein de situations de mariages irréguliers

 

a) Quelle est la proportion estimée de ces enfants et adolescents dans ces cas par rapport à celle d’enfants nés et élevés au sein de familles constituées selon les règles ?

 

b) Dans quel état d’esprit les parents s’adressent-ils à l’Église ? Que demandent-ils ? Uniquement les sacrements ou également la catéchèse ?

 

c) Comment les Églises particulières répondent-elles au besoin des parents de ces enfants pour leur offrir une éducation chrétienne ?

 

d) Comment la pratique sacramentelle se déroule-t-elle dans ces cas-là: préparation, administration et accompagnement du sacrement ?

 

7.  Sur l’ouverture des époux à la vie

 

a) Quelle connaissance concrète les chrétiens ont-ils de la doctrine d’Humanae vitae sur la paternité responsable ? Quelle conscience a-t-on de l’évaluation morale des différentes méthodes de régulation des naissances ? Du point de vue pastoral quels approfondissements pourraient être suggérés à ce propos ?

 

b) Cette doctrine morale est-elle acceptée ? Quels sont les aspects les plus problématiques qui en rendent difficile l’acceptation par la plupart des couples ?

 

c) Quelles méthodes naturelles sont promues par les Églises particulières pour aider les conjoints à mettre en pratique la doctrine d’Humanae vitae ?

 

d) Quelle est l’expérience sur ce thème dans la pratique du sacrement de la réconciliation et dans la participation à l’Eucharistie ?

 

e) Quels contrastes apparaissent-ils à ce propos entre la doctrine de l’Église et l’éducation civile ?

 

f) Comment promouvoir une mentalité plus ouverte envers la natalité ? Comment favoriser la croissance des naissances ?

 

8. Sur le rapport entre la famille et la personne

 

a) Jésus-Christ révèle le mystère et la vocation de l’homme: la famille est-elle un lieu privilégié pour que ceci arrive ?

 

b) Quelles situations critiques de la famille dans le monde d’aujourd’hui peuvent-elles devenir un obstacle à la rencontre de la personne avec le Christ ?

 

c) Dans quelle mesure les crises de foi que les personnes peuvent traverser ont-elles une incidence sur la vie familiale ?

 

9. Autres défis et propositions

 

À propos des thèmes traités dans ce questionnaire, y-a-t-il d’autres défis et propositions que vous considérez comme urgents ou utiles ?

 

 

(source : site du Saint-Siège)

 

 

>>> Vous souhaitez vous associer à cette réflexion ?
        Répondez sur le site du diocèse de Lille

 

 

Article publié par MICHEL LAISNE • Publié le Jeudi 26 décembre 2013 • 1698 visites

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