Acte d'amour du saint cure d'Ars
Je vous aime, ô mon Dieu
et mon seul désir est de vous aimer
jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô mon Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu,
et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur
de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon Dieu,
et je n’appréhende l’enfer
que parce qu’on n’y aura jamais
la douce consolation
de vous aimer.
O mon Dieu,
si ma langue ne peut dire à tout moment
que je vous aime,
du moins je veux que mon coeur
vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faites-moi la grâce
de souffrir en vous aimant,
de vous aimer en souffrant,
et d’expirer un jour en vous aimant
et en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
plus je vous conjure d’accroître mon amour
et de le perfectionner. Ainsi soit-il
« je te montrerai le chemin du Ciel »
Quand le père José m'a proposé de peindre un portrait du curé d'Ars pour une image à diffuser, j'ai trouvé le défi très intéressant, car- me disait-il- il n'existe pas d'icône où on le reconnaisse vraiment. Et c'est vrai que nous avons de lui, soit des portraits réalisés peu avant sa mort ou carrément d'après un masque mortuaire, soit en style iconographique, c'est à dire très "spiritualisés", mais où l'on ne reconnait plus le visage si particulier qu'il avait. Ce qui était vraiment passionnant, c'était de pouvoir partir de son être de chair, en reprenant les traits de son visages, le nez assez marqué, la bouche mince et incisive, les yeux dont le bleu frappait tous ceux qui l'approchaient, et d'essayer de lui donner toute la lumière du Ciel ! J'ai fait plusieurs essais avant ce portrait que vous voyez aujourd'hui. Sans doute fallait-il que je me laisse moi aussi bousculer dans mes projections ou mes idées préconçues. Et c'est ainsi que l'image s'est appelée : je te montrerai le chemin du Ciel.
Au bleu de l'auréole qui ne se finit pas, s'est ajouté le bleu de sa chasuble, d'après un modèle somptueux qu'il avait commandé spécialement pour les fêtes de la Sainte Vierge.
Vous savez qu'il disait : rien n'est trop beau pour Dieu ! Alors j'ai ajouté aussi de l'OR pour border le bleu.
Lorsqu'il célébrait l'eucharistie, les témoins disaient qu'il était comme perdu dans l'adoration de celui qu'il tenait entre les mains : « Dieu est là ! Je vous aime, ô mon Dieu, et je désire mourir en vous aimant ». Si l'on peut deviner sur son visage les traces d'un certain tourment, c'est peut-être parce que le diable ne lui laissait pas de repos, et qu'il était comme hanté par le Salut des âmes.
Saint Jean-Marie Vianney, montrez-nous le chemin du Ciel.
et mon seul désir est de vous aimer
jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô mon Dieu infiniment aimable,
et j’aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu,
et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur
de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon Dieu,
et je n’appréhende l’enfer
que parce qu’on n’y aura jamais
la douce consolation
de vous aimer.
O mon Dieu,
si ma langue ne peut dire à tout moment
que je vous aime,
du moins je veux que mon coeur
vous le répète autant de fois que je respire.
Ah ! Faites-moi la grâce
de souffrir en vous aimant,
de vous aimer en souffrant,
et d’expirer un jour en vous aimant
et en sentant que je vous aime.
Et plus j’approche de ma fin,
plus je vous conjure d’accroître mon amour
et de le perfectionner. Ainsi soit-il
« je te montrerai le chemin du Ciel »
Témoignage de Sœur Claire qui a composé cette peinture.
Quand le père José m'a proposé de peindre un portrait du curé d'Ars pour une image à diffuser, j'ai trouvé le défi très intéressant, car- me disait-il- il n'existe pas d'icône où on le reconnaisse vraiment. Et c'est vrai que nous avons de lui, soit des portraits réalisés peu avant sa mort ou carrément d'après un masque mortuaire, soit en style iconographique, c'est à dire très "spiritualisés", mais où l'on ne reconnait plus le visage si particulier qu'il avait. Ce qui était vraiment passionnant, c'était de pouvoir partir de son être de chair, en reprenant les traits de son visages, le nez assez marqué, la bouche mince et incisive, les yeux dont le bleu frappait tous ceux qui l'approchaient, et d'essayer de lui donner toute la lumière du Ciel ! J'ai fait plusieurs essais avant ce portrait que vous voyez aujourd'hui. Sans doute fallait-il que je me laisse moi aussi bousculer dans mes projections ou mes idées préconçues. Et c'est ainsi que l'image s'est appelée : je te montrerai le chemin du Ciel.
Au bleu de l'auréole qui ne se finit pas, s'est ajouté le bleu de sa chasuble, d'après un modèle somptueux qu'il avait commandé spécialement pour les fêtes de la Sainte Vierge.
Vous savez qu'il disait : rien n'est trop beau pour Dieu ! Alors j'ai ajouté aussi de l'OR pour border le bleu.
Lorsqu'il célébrait l'eucharistie, les témoins disaient qu'il était comme perdu dans l'adoration de celui qu'il tenait entre les mains : « Dieu est là ! Je vous aime, ô mon Dieu, et je désire mourir en vous aimant ». Si l'on peut deviner sur son visage les traces d'un certain tourment, c'est peut-être parce que le diable ne lui laissait pas de repos, et qu'il était comme hanté par le Salut des âmes.
Saint Jean-Marie Vianney, montrez-nous le chemin du Ciel.