Le Père Jean-Baptiste Debrabant et l’œuvre de la Sainte Union

Connaissez-vous le Père Jean-Baptiste DEBRABANT et l’œuvre de la Sainte Union ?

            Né à Lecelles en 1801, ordonné prêtre en 1825, il est arrivé à Douai en 1826, nommé vicaire pour la paroisse St Jacques. Rapidement, il fut touché par les enfants en deshérence dans les rues de la ville. Il fit la connaissance d’un groupe de quatre femmes qui initiaient quelques fillettes aux travauux d’aiguille et leur enseignaient le catéchisme. De ce petit groupe est née une grande œuvre : la congrégation des Sœurs de la Sainte Union des Sacrés Cœurs !

            Environ 250 écoles ouvertes dans la région Nord-Pas-de-Calais, des écoles en Belgique puis en Angleterre, Ecosse, Irlande, Etats-Unis, tout au long du 19ème siècle puis, dans la première partie du 20ème  siècle, en Argentine, au Cameroun et en Tanzanie.

            Beaucoup plus récemment, les Sœurs ont fondé Bethsaïde pour accueillir des personnes porteuses de handicaps. A la même période, quelques-unes partaient en Haïti pour ouvrir des écoles et un centre nutritionnel.

            En 2007, quelques laïcs ont pris la relève afin d’assurer la continuité de l’œuvre du Père Debrabant et de la Congrégation, en entretenant, transmettant, vivifiant et actualisant le charisme fondateur du Père Debrabant. Ces personnes se sont constituées en groupe de "laïcs associés" puis en "Fraternité Jean-Baptiste Debrabant".

            Depuis 2017, avec les encouragements de Mgr Garnier, cette Fraternité a évolué en une "Association canonique privée de fidèles".

            Le 21 février dernier, les membres de la Fraternité se sont engagés solennellement en présence de Mgr Vincent Dollmann au cours de l’eucharistie célébrée dans la salle de réunion, à Bethsaïde, rue des Wetz, après un temps de recueillement au cimetière, sur la tombe du Père Debrabant. L’association privée va évoluer vers une "Association publique de fidèles" qui aura l’autorité canonique pour exercer le service de tutelle auprès des établissements scolaires et des foyers Bethsaïde.

            Le réseau des établissements scolaires sous tutelle de la Sainte Union :

-     A Douai : Institut de La Sainte Union (formé par la fusion du Collège Ste Clotilde et des écoles Notre Dame et St Joseph). 

-     A Lambersart : Institution Ste Odile (Jardin d’enfants, école, collège et lycée).

-     A Bergues : école Ste Thérèse.

-     A  Wormhout : école St Joseph, collège Notre Dame.

-     A Bambecque : école St Joseph.

-     A Esquelbecq : école St Joseph.

-     A Saint Pol sur mer : ensemble scolaire du Sacré-Cœur (Jardin d’enfants, école et collège).

            Actuellement, 4500 élèves environ sont scolarisés dans ces établissements, en lien étroit avec l’Enseignement catholique des diocèses de Cambrai et de Lille.

            La plupart des écoles des diocèses de Lille, Arras et Cambrai ont été fondées par le Père Debrabant et les religieuses de la Sainte Union. Certaines de ces écoles ont été réquisitionnées par les communes après les lois de séparation de l’Eglise et de l’Etat et celles interdisant aux religieux d’enseigner. Par la suite, lorsque les religieuses quittaient une école, elles la remettaient à l’autorité diocésaine. Ces établissements scolaires constituent une grande partie des  établissements de l’Enseignement Catholique des trois diocèses.

            En Belgique, environ 4000 élèves sont également scolarisés dans trois pôles : Kain, Tournai, Dour.

            Aux établissements scolaires, il convient d’ajouter les foyers Bethsaïde à Douai et à Valenciennes.

 

            L’arbre planté à Douai par le Père Jean-Baptiste Debrabant il y a bientôt deux siècles continue à porter de beaux fruits !

 

Douai, le 1er mars 2019

Pour les membres de la Fraternité Jean-Baptiste Debrabant

Lucie Minne

Article publié par Michel Masclet • Publié le Lundi 04 mars 2019 • 2168 visites

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