13ème catéchèse

Audience générale du 5 novembre 2014

Au cours de l'audience générale de ce 5 novembre 2014, le pape François a poursuivi ses catéchèses sur l’Église, en méditant sur « la sainte Mère l’Église hiérarchique », formée par les évêques, les prêtres et les diacres.

Cette maternité de l’Église « s’exprime en particulier dans la personne de l'évêque et de son ministère », a-t-il expliqué : les évêques sont en effet « placés à la tête des communautés chrétiennes, comme garants de leur foi et comme signe vivant de la présence du Seigneur parmi elles ».

La charge épiscopale « ne se recherche pas, ne se demande pas, ne s’achète pas, mais s’accueille en obéissance, non pour s’élever, mais pour s’abaisser », a déclaré le pape, en fustigeant ceux qui cherchent cette charge par « vanité ». « Il ne doit pas y avoir de place dans l’Église pour la mentalité mondaine » qui parle en terme de « carrière ecclésiastique », a insisté le pape : « Être évêque signifie garder toujours devant les yeux l’exemple de Jésus qui, comme Bon Pasteur, est venu non pour être servi, mais pour servir (cf. Mt 20, 28 ; Mc 10, 45) et pour donner sa vie pour ses brebis (cf. Jn 10, 11). »

« Quand Jésus a choisi et appelé les apôtres, il les a imaginés n’étant pas séparés les uns des autres, chacun pour soi, mais ensemble, pour qu’ils soient avec Lui, unis, comme une seule famille » a-t-il poursuivi, « Les évêques eux aussi constituent un unique collège, rassemblé autour du Pape, qui est le gardien et le garant de cette profonde communion, qui tenait tant à cœur à Jésus et à ses apôtres eux-mêmes. » Et peu importe s'ils vivent très loin les uns des autres, dans des cultures très variées, car ils « se mettent ensemble à l’écoute du Seigneur et de l’Esprit, en pouvant ainsi prêter attention en profondeur à l’homme et aux signes des temps (cf. Conc. œcum. Vat. ii, Const. Gaudium et spes, n. 4). »

Les communautés chrétiennes, quant à elles, sont appelées à cultiver « une communion sincère et profonde avec leur évêque, à commencer par les prêtres et les diacres » car « cette Église qui n’est pas unie à l’évêque est une Église malade », a-t-il conclu.

 

keyboard_arrow_up