2ème catéchèse

Audience générale du 17 décembre 2014

A l'approche de la fête de Noël, Le pape a donné, sa deuxième catéchèse sur la famille à la lumière de la naissance du Christ : « Jésus naquit dans une famille. Il pouvait arriver de manière spectaculaire, ou comme un soldat, un empereur... Non, non : il vient comme un fils de famille... Dieu a choisi de naître dans une famille humaine ». Une famille qui vit « dans un village perdu de la périphérie de l'Empire romain... une périphérie presque invisible, et même plutôt malfamée... c’est précisément de là... qu’a débuté l’histoire la plus sainte et la plus belle, celle de Jésus parmi les hommes ! ».

« Jésus est resté dans cette périphérie durant trente ans », a poursuivi le pape, « quelqu’un pourrait dire : "Mais ce Dieu qui vient nous sauver, il a perdu trente ans là, dans cette banlieue malfamée ?" Il a perdu trente ans ! Il a voulu cela. Le chemin de Jésus était au sein de cette famille-là. »

« A Nazareth tout semble arriver "normalement", selon les habitudes d’une pieuse et travailleuse famille israélite: on travaillait, la maman faisait... toutes les choses de maison... le papa, menuisier,... apprenait à son fils à travailler ». « On ne parle pas de miracles ou de guérisons, de prédications — [Jésus] n’en a fait aucune à cette époque-là —, de foules qui accourent ».

La Sainte Famille n'était pas « une fausse famille », « une famille irréelle », a souligné le pape : elle « nous engage à redécouvrir la vocation et la mission de la famille, de chaque famille ». Mission qui est d' « accueillir Jésus, l’écouter, parler avec Lui, l’abriter, le protéger, croître avec Lui ; et ainsi, rendre le monde meilleur. » C'est « la grande mission de la famille : faire place à Jésus qui vient, accueillir Jésus dans la famille, dans la personne des enfants, du mari, de la femme, des grands-parents... Jésus est là », a-t-il ajouté.

« Chaque fois qu’une famille garde ce mystère, fût-ce même à la périphérie du monde, le mystère du Fils de Dieu, le mystère de Jésus qui vient nous sauver, est à l’œuvre ». « Ainsi peut-il aussi en être pour nous : faire devenir normal l’amour et non la haine, faire devenir commun l’aide réciproque, non l’indifférence ou l’inimitié. », a conclu le pape.

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