10ème catéchèse

Audience générale du 18 mars 2015

Le pape a poursuivi ce mercredi 18 mars, ses catéchèses sur le thème de la famille : en parlant, après les figures des parents et grands-parents, des jeunes enfants « un grand don pour l’humanité » mais qui « sont également exclus parce qu’on ne les laisse même pas naître ». Il a annoncé un second temps à sa catéchèse, « prochainement je m’arrêterai sur certaines blessures qui malheureusement font mal à l’enfance » précisant : « C’est à la manière dont sont traités les enfants qu’on peut juger la société, mais pas seulement moralement, sociologiquement aussi, si c’est une société libre ou une société esclave d’intérêts internationaux. »

« Les enfants nous rappellent » a déclaré le pape, « que nous tous, dans les premières années de notre vie, nous avons été dépendants des soins et de la bienveillance des autres. Et le Fils de Dieu ne s’est pas épargné ce passage... Dans l’Évangile il y a certaines paroles très belles et fortes de Jésus sur les "petits". Ce terme de "petits" indique toutes les personnes qui dépendent de l’aide des autres, en particulier les enfants. » « Les enfants constituent une richesse pour l’humanité et également pour l’Église, parce qu’ils nous rappellent constamment à la condition nécessaire pour entrer dans le Royaume de Dieu: celle de ne pas nous considérer auto-suffisants, mais dans le besoin d’aide, d’amour, de pardon. »
« Il y a tellement de dons, tant de richesses que les enfants apportent à l’humanité », a ajouté le pape : ils regardent « la réalité avec un regard confiant et pur », ils « portent en eux la capacité de recevoir et de donner de la tendresse », ils savent « sourire et pleurer ». « C’est pour toutes ces raisons que Jésus invite ses disciples à "devenir comme les enfants", car "c’est à ceux qui sont comme eux qu’appartient le Royaume de Dieu" (cf. Mt 18, 3; Mc 10, 14). »

Puis il a conclu : « les enfants apportent la vie, la joie, l’espérance, également des problèmes.... mais il vaut mieux une société avec ces préoccupations et ces problèmes qu’une société triste et grise parce qu’elle est restée sans enfants ! ».

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